Dans cet article, nous vous proposons de suivre le périple d’un jeune nomophobe qui a passé son stage chez Welock. Si vous êtes en train de lire ceci, c’est qu’il vous reste nécessairement juste assez de batterie pour une petite visite sur internet. Peut-être êtes-vous sur notre site dans l’espoir de rapidement trouver un lieu équipé d’un service de recharge pour smartphones Welock ? Mais qu’arrivera-t-il au moment où votre écran affichera le message « 1% de batterie »? Commenceriez-vous à ressentir un sentiment d’angoisse loin d’une prise ou d’une quelconque source d’énergie ? Certainement, comme 80% des détenteurs d’un smartphones… mais rien à voir avec le sentiment qui suivra, une fois confronté à l’écran noir et inexpressif de votre appareil éteint. Vous allez vivre une crise de nomophobie.

Avant que tout ceci ne se passe, vous avez eu le temps de vous renseigner sur l’application Welock pour trouver une borne de recharge à proximité de votre position. Néanmoins, il vous reste encore un parcours initiatique avant de pouvoir utiliser de nouveau votre appareil. Pas de panique, je vous propose de partager ce moment ensemble. Je n’ai, effectivement, pas écrit cette lettre pour blâmer ou dénoncer, mais plus pour trouver avec vous des petites astuces qui nous changeront la vie.

Le nomophobe dans le Métro

Transport sans borne de recharge et sans son portable

Nous sommes dans une rame de métro, noire de monde, perdus dans le tumulte des heures de pointe habituelles. Vous et moi avons pris la décision de trouver notre destination sans stress, et surtout sans utiliser le GPS de notre smartphone. Nous sommes loin du regard des autres, plongés dans nos pensées et fixant désespérément le curseur d’un chargement interminable. Il fallait prévoir le drame et d’un coup nous sommes confrontés à un manque de batterie déconcertant. Pic de la crise de nomophobie. Nous voilà seul dans cet endroit inconfortable sans notre « alibi de poche ». Bien que le métro ne soit pas un lieu très plaisant pour la grande majorité d’entre nous, il est pourtant un espace de rencontres et d’interactions à qui veut bien le voir. Par conséquent, relevons donc notre regard pour pouvoir nous imprégner de notre environnement et commençons notre périple.

  • Bailler aux corneilles n’est pas un délit et cela peut même être divertissant.

Lorsque l’on est un peu fatigué, il nous arrive d’ouvrir grand la bouche pour bailler un coup. Il peut être parfois gênant d’être surpris dans cette gestuelle pas très flatteuse pour les plus timides d’entre nous. Je vous propose de vous lâcher et de bailler ouvertement. C’est fait ? Regardez maintenant autour de vous les personnes qui vous suivront compulsivement. Un, deux, trois comptez les tous ! Plus vous êtes nombreux dans votre wagon, plus vous allez faire du score !

  • Un sourire dans le métro c’est mieux qu’un « like » sur vos réseaux sociaux.

On a l’habitude de ces trajets quotidiens qui nous semblent moroses. Nous ne sommes pas,  nous-mêmes, très expressifs à attendre sagement notre arrêt. Pourtant, rien ne nous empêche de sourire à l’inconnu et cela même si nous ne sommes pas dans une forme olympique. Nous pouvons, en effet, être l’initiateur d’un bon moment pour les autres passagers. Souriez donc un coup. D’une manière simple et joviale pour ne pas que le message ne soit mal interprété. Et reproduisez cela jusqu’à obtenir un sourire en retour. Cela peut être une bonne occasion de tisser de nouveaux liens pour passer un moment agréable.

Le nomophobe dans le Bus

Une lettre pour un jeune utilisateur en manque de batterie

Nous arrivons enfin à notre arrêt, soulagé, mais notre route ne s’arrête pas là. Nous avons juste le temps de marcher jusqu’à l’arrêt de bus suivant, pour voir celui-ci arriver. Dès les premiers pas dans ce nouvel habitacle, l’envie de pianoter sur son téléphone reprend de plus belle le jeune nomophobe. Derrière tentative, d’appuyer fébrilement sur le bouton d’allumage avant de se résinier. Là encore nous avons quelques solutions pour nous occuper.

  • La technique du passager passif

Nous n’avons plus l’écran de notre portable pour captiver notre regard, mais nous avons mieux, le paysage autour de nous. C’est un moment unique qui nous permet de jeter un regard nouveau à travers la fenêtre sur notre ville et ses coins les plus discrets. C’est un nouvel éveil devant un écran au mille et une image.

  • Pépère, papier… stylo…

Vous pensiez que notre appareil mobile était votre seul compagnon de route et vous avez négligé le fond de votre sac, sacoche ou poche. Vous êtes prévoyants et vous avez toujours du papier et un crayon sur vous. Trouvez désormais un endroit confortable pour admirer les modèles autour de vous. Un regard discret et c’est bon vous avez votre inspiration !

Si vous avez un « bon coup de crayon », un portrait flatteur de votre voisin ou de votre voisine peut vraiment être une bonne base pour engager la discussion.

  • Tous à vos pronostics

Vous êtes joueur ou vous pensez être indiscutablement médium ?… La vie est pleine de surprise et à chaque arrêt de nouveaux passagers montent dans votre carrosse. Essayer de deviner le nombre, les caractéristiques physiques des nouveaux protagonistes. Si toutes vos hypothèses sont conformes à la réalité, il est peut-être temps de se servir de vos pouvoir à de meilleurs fins.

Dernière étape pour le nomophobe

Sans borne de recharge, un message pour marcher la rue sans son téléphone portable

Nous sommes sortis du bus et nous ne pouvez comptons que sur nos jambes pour rejoindre le Welocker qui nous a séduit (établissement équipé d’une borne welock que nous avons matché sur l’application). Cet instant de marche compte de nombreux calculs qui peuvent paraitre difficiles à résoudre sans son téléphone portable et ses écouteurs.

  • Contournons les obstacles

Cher nomophobe, la vie est pleine de rencontres, il ne faut certainement pas se cacher derrière l’écran de notre téléphone portable. Effectivement, les yeux figés sur votre portable, vous zigzaguer incessamment entre les trottoirs. Hormis le risque important de vous prendre un poteau en pleine tête, ce qui m’est personnellement arrivé la semaine dernière, vous passez peut-être à côté de plein de belles choses. Anticipez et posez le regard loin du point de rencontre. Vous pouvez par exemple fixer le piéton ou la voiture qui s’afférent à l’extrémité de votre côté droit ou gauche pour passer le point de rencontre feintant adroitement un coup d’œil évasif.

  • Comptons nos pas et pas de tracas.

Ce n’est clairement pas la technique qui rendra votre trajet le plus agréable possible, mais au moins elle a le mérite de concentrer votre attention pendant les quelques minutes de marche qui vous séparent de votre borne de recharge. Pour cela, régulez votre cadence et vivez chacun de vos mouvements. Visualisez-les. C’est aussi un moment privilégié avec soi-même.

Somme toute, nous sommes enfin arrivés à destination, devant l’établissement de notre choix. Prenons alors le temps d’imaginer les lieux avant d’y pénétrer.  Nous ne serons que plus surpris en s’aventurant dans cette nouvelle atmosphère. Dirigeons-nous vers la borne de recharge, qui viendra accueillir notre téléphone portable, le temps d’une recharge. N’en restons pas là, profitons alors de ce moment pour nous rencontrer, rencontrer l’équipe, rencontrer nos hôtes…. Ma lettre se termine, puis-je espérer que le message est bien passé?…  Découvrons désormais ensemble, loin de nos smartphones, qui je vous l’assure nous attendront à la sortie!

Welockement votre.

Team Welock